Pour mieux s’aligner aux acteurs internationaux et s’adapter aux nouvelles pratiques, le Québec doit mettre en place une formation à distance. D’après l’Institut national des mines (INMQ), c’est la seule solution qui permettra de proposer les meilleures formations aux étudiants de toutes les régions.
L’e-learning dans le secteur minier
Dans le cadre d’une étude portant sur les interventions québécoises menées à travers le monde dans les domaines de formation et de recherche minières, l’Institut national des mines (INMQ) énonce le fait que le Québec doit désormais se tourner vers les nouvelles pratiques digitales. Ce constat vient confirmer le fait que le Québec doit impérativement développer une offre de formation en ligne si elle souhaite intégrer la scène internationale et ainsi, mieux s’aligner aux autres pays.
Le rapport réalisée par l’Institut national des mines (INMQ) avance notamment que le Québec a beau proposer des formations à distance dans les pays francophones, il reste que les recherches se font nettement plus dans des secteurs où l’économie s’axe nettement plus vers l’industrie minière. Le manque de ressources fait que les étudiants inscrits dans les établissements en province ne profitent pas d’un accès illimité à la nouvelle technologie. Comme les étudiants proviennent pour la plupart de pays moins développés que le Québec, il est clair que leurs formations ne sont pas complètes.
Les universités du Québec se mettent à l’ère du digital
Michel Gilbert, chargé de cours et chercheur associé à la Chaire en entrepreneuriat minier UQAT-UQAM, estime que la moise en place d’une formation en e-learning est la seule alternative à garder. Si l’on sait que l’expertise est désormais disponible dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur du Québec, il sera plus facile d’y intégrer la formation en ligne et d’habituer les étudiants à l’utilisation du multimédia et des autres outils digitaux. En effet, la formation proposée actuellement ne suffit plus. Pour s’aligner aux autres acteurs, il faudra ainsi mettre en place des techniques nettement plus spécialisés comme ceux proposés par les acteurs internationaux.
Aussi, pour donner une formation nettement plus en phase avec les réalités de 2016 et les nouvelles pratiques digitales, les universités du Québec doivent se mettre à l’e-learning et le proposer en parallèle aux formations présentiels.
Pourquoi miser sur les nouvelles technologies ?
Robert Marquis, président-directeur général de l’INMQ, estime que le recours aux nouvelles technologies n’a que des avantages. En effet, associé à l’expérience sur le terrain, l’utilisation des outils digitaux permet d’optimiser l’expérience virtuelle, car ils permettent de recréer les conditions sous –terre sans que les étudiants aient vraiment besoin de faire une descente dans les mines. Les outils de simulation sont tout particulièrement encourus dans le secteur et comme ils sont suffisamment développés, ils permettent de recréer l’environnement minier si bien qu’on s’y croit réellement.
Il reste à convaincre le gouvernement, car une mise en place de l’offre de formation et les convaincre que l’e-learning peut très bien être proposé en parallèle avec les programmes d’enseignements classiques en salle de la région. En effet, même si la qualité de l’enseignement qui est donné au Québec n’est plus à discuter, il reste qu’elle est encore insuffisante si on la compare à ceux prodigués à l’international. En cause ? Le manque d’accès à la formation à distance. Espérons ainsi que le gouvernement va améliorer l’offre de formation au Québec et ainsi, donner un meilleur accès aux outils digitaux aux étudiants du secteur minier.
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